J’ai compris, si je n’arrête pas maintenant, si je ne m’écoute pas et ne prends pas conscience de mes limites, je vais m’épuiser. C’est aussi une discussion intéressante que j’ai avec moi-même. D’un côté, je comprends que je ne recherche pas l’épuisement. De l’autre, ma volonté de ne pas m’épuiser est confortée par les liens que j’entretiens avec d’autres personnes qui militent.

(Salome Chagelishvili. Fonds des femmes de Géorgie. Géorgie)

Nous nous sommes donc retrouvées pour pleurer [rires]. Et ça nous semblait fou, mais une fois, nous étions toutes comme ça, les larmes aux yeux, et nous étions toutes en train de prendre sur nous et personne ne pleurait, mais nous avions toutes les larmes aux yeux, et un jour nous nous sommes dit, eh bien, pourquoi ne pas nous réunir et pleurer, pleurons en groupe.

(Danelly Estupiñán Valencia. Colombie)

Des horaires et un lieu de travail flexibles, davantage de vacances, prendre en compte le stress, toutes ces choses peuvent être réalisées sans argent. C’est une décision administrative. Une organisation peut être soumise à des contraintes financières, mais elle continue à offrir d’autres formes de bien-être à son personnel.

(Yara Sallam. Égypte)

Fermez les yeux et prenez quelques minutes pour respirer. Sentez votre corps et l’air entrer et sortir de vos poumons. Dressez une liste de certaines pratiques de soins collectifs présentes dans votre vie quotidienne.

Le partage de nos pratiques de soins peut sauver des vies.

Écoutez les pratiques de soins des personnes qui militent.

Si l’une de ces stratégies fonctionne pour vous, n’hésitez pas à l’adopter pour continuer à danser la révolution grâce aux soins.